jeudi 30 janvier 2014

Amour, espoir et foi




J'ai découvert il y a peu de temps le magazine "Happinez". 
Il y a dix ans, une femme, Inez van Oord, eut le courage (ou la folie) de lancer le magazine "Happinez" avec quelques proches. Elle écrivit dans son éditorial ces quelques lignes : 

"J'ai lu quelque part : "Le bonheur est un travail intérieur". Et c'est vrai. Depuis que le monde autour de nous change aussi vite, il est plus sage de faire confiance à notre monde intérieur. Apprendre à connaître ce monde intérieur peut-être un long voyage. Mais il est passionnant et fascinant. C'est une aventure que je voudrais partager avec les lecteurs. Partir avec vous à la recherche de sagesse, de clairvoyance, d'équilibre. Sur notre chemin nous rencontrerons des personnes qui nous inspireront. Nous chercherons de nouvelles sources qui nous guiderons pour devenir plus sages, avec une vie plus saine et plus heureuse. C'est pourquoi nous avons choisi ce nom : Happinez. Ce n'est pas une idée superficielle, mais un vrai travail intérieur."

J'ai donc envie de partager avec vous, quelques articles qui me touchent et qui ont un sens pour moi. 
Le travail intérieur est une chose des plus difficiles à faire de nos jours. Le monde et la société qui nous entoure nous rend matérialiste et superficiel. Il est dur de se remettre en question, de se sentir pleinement épanouie ou même pire d'être heureux. Et pourtant grâce à des choses vraiment simple nous pouvons être heureux, mais pour certain ils leur faut toujours plus, voir toujours plus haut....et cela ne les rend pas forcément heureux. 
J'ai choisi aujourd'hui une article de Maud SIMON, psychologue du travail, qui a développé une approche qui lui permet d'aider les personnes à trouver leur(s) voie(s) pour s'épanouir dans une vie qui leur 
correspond.



" [....] 
-Etes-vous croyante ? En quoi croyez-vous ?
-Je suis croyante...mais il est difficile de mettre des mots là-dessus. Je ne me reconnais pas dans l'Eglise, ni dans son discours. En revanche, je me rends presque tous les jours dans une église, en dehors des offices...Les églises sont des endroits où je me sens particulièrement bien, où j'ai la sensation de communiquer avec quelque chose qui me dépasse. Je m'y sens reliée à l'humanité. Tant de gens se sont assis sur ces bancs et sont venus y déposer leurs peines, leurs espoirs, leurs doutes. Et tous ces baptêmes, ces mariages, ces enterrements. Le cycle de la vie est au cœur des églises. 
Au fond, j'ai une immense foi dans la vie, dans l'humain, dans ses capacités de changement, de déploiement de ses talents....Je crois profondément que nous sommes tous uniques et extraordinaires, que nous avons tous un rôle à jouer. Le plus important est de le comprendre pour pouvoir se donner au monde et agir. Et pas seulement pour nous-même, mais aussi pour ceux qui nous entourent! C'est une vraie responsabilité, un devoir civique. En trouvant se voie et en donnant du sens à son existence, on inspire les autres en leur offrant notre enthousiasme et la richesse de nos talents.

-C'est donc avec amour que vous accueillez les personnes qui s'adressent à vous ?
-Oui, une forme d'amour. J'accueille ces personnes avec toute ma vulnérabilité, en étant moi-même. Etre vulnérable, c'est avancer vers l'autre à découvert, accepter de se montrer tel que l'on est. Et c'est cela, je crois, qui leur permet de se montrer elles aussi telles qu'elles sont. Pour moi l'amour se loge dans la vulnérabilité de l'être humain. C'est lorsque l'on est authentiquement vulnérable que l'on peut véritablement se relier aux autres. L'empathie se développe au fur et à mesure de l'accompagnement et ma relation se joue entre deux cœurs. Il s'agit d'un don réciproque. Je ne travaille pas sur la nation de performance, de compétence, mais sur les talents, la beauté. Trouver sa voie n'a rien à voir avec le déploiement de qui nous sommes, de ce pour quoi nous sommes faits en toute humilité. C'est lorsque nous amenons au monde ce que nous avons de plus beau, lorsque nous faisons don de nos dons, que nous vibrons, et que de proches en proche, nous pouvons transmettre cette vibration aux autres. Je crois que le monde n'a pas besoin de perfection, mais de vibration. De vie, de souffle, d'authenticité.

-Avec cette confiance absolue que vous placez en chacun, quelle est pour vous la part de l'espoir?
-Cette confiance tient en effet plus de la foi que de l'espoir. Je ne doute pas une seconde du potentiel de chaque personne, de se capacité à pouvoir évoluer, changer, se déployer. En revanche, mon rôle est d'insuffler de l'espoir aux autres. Lorsqu'une personne s'adresse à moi, elle vient souvent déjà avec un bon espoir, mais qui peut-être mis à l'épreuve, vaciller, se trouver fragilisé. Mon travail consiste à protéger du mieux que je le peux cet espoir, à le faire grandir. Il faut que les personnes sentent qu'elles sont merveilleuses avec leurs talents, leurs fragilités, leurs moments de doute. Il est normal d'avoir peur de se diriger vers ce qui est essentiel pour nous, il n'est pas évident d'ouvrir sa vie à l'audace et à la nouveauté. Mais cela vaut vraiment la peine de braver ses peurs et d'avancer vers soi .Car le chemin est beau, exaltant, et c'est le seul qui peut nous mener à la sensation d'être vraiment vivants, à notre place, reliés aux autres et au monde, dans une vie qui a du sens.
J'espère que de plus en plus de gens vont se réveiller à eux-même pour déployer leur potentiel, oser se mettre en route vers leurs rêves, se rapprocher de leurs passions et utiliser leurs talents. Pour oser être pleinement eux-même." 






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